Bien indispensable à presque tous les foyers malgaches, le riz est une denrée céréalière des plus appréciées à Madagascar. Aucune journée ne se passe sans cette fameuse graminée chez les malagasy.
Arrivé, selon, les hypothèses les plus probables avec les premiers arrivants venus d’Indonésie, le riz est vite devenu le premier produit de nécessité de l’île par la force de l’histoire et des déplacements humain sur l’île.
Actuellement, le riz est un produit de base dont presque la majorité des foyers malagasy ne pourraient se passer car il est l’aliment de base de tout un peuple. A l’instar de beaucoup de pays asiatique. Seule différence, à Madagascar, le riz se cuit comme il est. Il ne se prépare pas en farine ou autrement que pour faire des petits gâteaux afin d’agrémenter le quotidien.
Pour le petit déjeuner, on le cuit à la manière d’une soupe et améliorer avec un peu de légumes et de viandes séchées ou selon l’endroit, de poisson. On l’appelle le « sosoa maraina ».
En déjeuner, on l’appelle « vary maina » ou riz sec et il est toujours accompagné de bouillon ainsi que de ce qu’on appelle localement le « laoka » ou « kabaka » selon les régions. C’est à peu près la même chose pour le dîner mais chaque foyer a le choix d’un repas léger pour la nuit ou alors bien consistant pour bien aplanir la natte comme le dit l’expression « manindry tsihy ».
Quoi qu’il en soit la majorité de l’île ne jure que par le riz et une journée sans riz est comme une journée vide pour un malagasy.
Actuellement, le riz fait malheureusement partie des produits chers que la majorité locale ne peut plus s’offrir car les revenues moyennes ne suffisent plus à acheter les parts nécessaires du quotidien.
Si jusque dans les années 70, l’île était parmi les plus gros exportateurs, plusieurs facteurs font que ce ne soit plus les cas aujourd’hui : Diminution de la production, due à l’exode ; l’effondrement du prix à l’international ; augmentation de la demande locale ; diminution des surfaces arables et cultivables. Paradoxalement, un des plus gros consommateurs de riz par habitant (près de 500 g par jour) de la planète doit actuellement importer cette denrée.