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Mikea, peuple en disparition

LES MIKEA

Il existe officiellement 18 ethnies à Madagascar mais il s’avère que des sous-groupes, pouvant s’apparenter en ethnies distinctes, ne sont pas recensées formellement. Le nombre de ces groupes ethniques est inconnue et il existe même ce qu’on pourrait appeler des peuples cachés, tel que les Mikea – les “gens de la forêt” – qui vivent en effet reclus dans les forêts sèches du sud-ouest malgache. Cette population atypique fut comparée aux Pygmées, à cause de leur petites tailles et leurs façons de vivre (selon la légende populaire). Pour avoir du feu par exemple, les Mikea utilisent encore des méthodes au silex ou le procédé qui consiste à frotter des branches sèches entre elles. Ils chassent des hérissons et des porcs-épics, recueillent du miel, puis troquent ces ressources contre d’autres biens avec les autres ethnies environnantes. L’identité complexe des Mikea, chasseurs-cueilleurs avec leur mode de vie forestier, ne constitue donc pas un groupe ethnique reconnu mais est pourtant classée comme une identité à part à l’instar des autres groupes ethniques.

Depuis le début des années 60, l’histoire de ce peuple des forêts a suscité à la fois l’effroi et la curiosité de nombreux chercheurs, scientifiques et professeurs. Sur les Mikea, il s’en raconte des histoires, fausses ou vraies, mais rares sont ceux qui les ont vraiment rencontrés. Entourés de légendes non fondées on les a surnommés « les hommes nus » car on dit qu’ils vont et viennent tous nus, qu’ils sont de petites tailles, qu’ils ont les cheveux longs, qu’ils se cachent dans les creux des arbres et qu’ils parlent un langage incompréhensible… Bien sûr tout cela est faux, les Mikea sont des malgaches de langue et de coutume Masikoro, ils ont une taille normale, leur garde-robes est certes très réduite mais les hommes ont toujours au-moins un cache-sexe et une pièce d’étoffe, ils s’habillent souvent de pagnes, et les femmes ont une robe de cotonnade ou un lamba.
Détenteurs du savoir des plantes à vertu médicinale du Saha-Mangoky, ils croient en un Dieu créateur nommé Zanahary et en la présence d’un esprit transcendantal. Beaucoup de chercheurs se sont intéressés à ce peuple qui vit dans des conditions austères sur une terre extrêmement aride. Ils ont pu comprendre que Mikea est en fait un terme générique qui désigne un groupe de personnes de langue malgache et de coutumes Masikoro, un groupe issu du Sud de Madagascar. Historiquement, par souci de sécurité et de liberté, certains Masikoro, un peuplement du sud de Madagascar dont sont issus les Mikea actuels se sont réfugiés dans la forêt. Ils ont fuit les exactions perpétrées par leur propre souverain. Vivants en petits groupes familiaux, ils se déplaçaient sans cesse pour échapper aux souverains Sakalava du Fiherenana ou du Bas-Mangoky pour se procurer des esclaves afin de les troquer contre des cotonnades, des armes à feu ou du rhum. Maîtres de leur monde, ils vivent leur vie comme ils l’entendent et connaissent tous les secrets pour survivre dans la forêt.

Les Mikea vivent en secret dans la forêt épineuse nommée en conséquence « forêt des Mikea ». La délimitation de ce territoire commence en partant du nord de Toliara, à l’Ouest de Befandriana Sud, entre les rivières Mangoky et Manombo. En partant de Madiorano (50 km au nord de Toliara) pour rejoindre Miary, Ankililaoky, Ampasikibo, Andavadohaky, Antongo, Morombe, Befandefa, Salary Atsimo et enfin Androtsy, on délimite une sorte de cercle qui englobe le territoire Mikea. Cette zone s’étend sur plus de 70 km du nord au sud et de 30 km d’ouest en est, soit plus de 2000 km². Cette forêt, dont la cartographie n’a jamais été achevée, est épaisse, dense et pourtant presque sans ombre puisque les feuilles des arbres y poussant (Didiereacee en l’occurrence très représentatif) sont plutôt des épines ! Les Mikea y trouvent nombreux oiseaux, bœufs sauvages, fosa, chats sauvages, plusieurs espèces de lémuriens et de hérissons. Ils y récoltent aussi un miel foncé distillé par les abeilles sauvages. Armés de haches, de sagaies à large talon, d’une palette en bois, d’un filet, d’un panier, de calebasses et d’un récipient, ils partent dans la forêt pour se procurer quotidiennement de la nourriture. Ils se déplacent ainsi presque chaque jour, sur plus d’une dizaine de kilomètres. Après la chasse et la cueillette, ces aliments seront mangés crus, grillés ou cuits sous la cendre.

Ce territoire ne possède ni source, ni mare, ni puits : les Mikea ne possèdent donc pas de récipients allant au feu car sans eau aucune marmite n’est utile. Ainsi les plats mijotés, les soupes ou autre bouillies n’existent pas dans l’alimentation de ce peuple remarquable. Seuls les grillades ou mets crus ou cuits à l’étouffée nourrissent les Mikea, les aliments courants tels le manioc, maïs et surtout riz sont absents en rapport à la nécessité d’avoir de l’eau pour les cuire. Les Mikea sont donc contraints à une diète frugale : C’est le gage de leur liberté et de leur indépendance, leur isolement les dispense de tout contrôle de l’Etat…
Le fait le plus remarquable, qui marque justement les esprits, est l’incroyable adaptation de ces gens qui arrivent à ne pas boire de l’eau pendant des jours, des semaines, voir des mois… Comment font-ils ? La réponse à cette question passe par une liane nommé baboho : cette igname dont les tubercules, grosses comme la cuisse, poussent dans le sable à la profondeur d’un bras d’homme. A la chair tendre et fragile, d’une teinte translucide légèrement laiteuse, les baboho sont pleine d’eau. En les mangeant on boit autant qu’on mange, le liquide qui se dégage de la pulpe est frais. En mettant des morceaux sur la braise on obtient une gelée chaude désaltérante qui sert de petit déjeuner.

Mais l’envers de ce côté sauvage et authentique, comme toutes les peuplades anciennes de notre chère terre, les Mikea risque une fin triste. Ils font face, tous les jours à la pression de la civilisation moderne de la ville. Ils ont commencé à se faire connaître par les premiers explorateurs locaux mais aussi étrangers et c’est peut-être par le même biais qu’ils vont disparaître. Phagocytés par un système plus global, le monde moderne.

Petit Futé

About the author

Passionnée de Madagascar, je veux faire connaitre et partager la richesse de l’Ile dans toute sa profondeur, sa personnalité, son caractère, sa nature, sa richesse et sa valeur Humaine. Avec les connaissances et les expériences professionnelles acquises depuis des années, l’écoute et l’attention sont mes principaux mots d’ordre afin de vous proposer et réaliser un programme entièrement adapté à vos attentes. Tel : + 261 341657086 WhatsApp et Viber : (+ 261) 324360696

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